L'Instant X (n°2)

Récit par ELLE (Cap-d'Agde 2009)

Nous étions d'humeur joueuse (comme souvent pendant nos vacances au Cap). Nous reparlions de notre après-midi au cinéma L'instant X et, curieux, nous nous demandions comment était fréquenté l'endroit le soir.
Pour vous faire une idée, c'était le soir de la tenue de soirée n°4.

22 heures, nous entrons dans la salle obscure. Derrière l'épais rideau, la salle, qui grouille d'hommes seuls tapis dans l'ombre, retient son souffle.
Nous nous installons en plein milieu. Sur ma droite, un fauteuil vide puis un grand black sa grosse queue à la main. Je le regarde quelques temps, supposant que cela l'excite. A ce moment précis, personne ne sait encore ce qu'il va se passer. La situation est déjà excitante en elle-même : un couple, dans un cinéma porno, plein d'hommes se branlant devant un film de cul.
Nous nous décalons d'un cran. Je tends ma main vers sa queue. Il me laisse la caresser et là, en quelques secondes, des flots de sperme jaillissent sur mes doigts. Ça n'en finit plus. Il déverse son foutre par grandes giclées, dans un silence troublant.
Un vent de possible souffle dans la salle. Je dis à mon homme "Je vais me retourner pour voir ce qui se passe juste derrière". Je m'agenouille sur le fauteuil. Mon homme, très excité aussi par la situation, me caresse les cuisses. Dans la rangée de derrière, les tiges se dressent vers moi. Je les saisis sans attendre. Les hommes se lèvent pour que je puisse mieux les atteindre. Derrière moi, le rang de devant s'est levé également. Bientôt une vingtaine d'hommes sont debout espérant profiter de mes caresses.

Je les ai tous branlés, m'amusant de ce pouvoir que j'avais à cet instant sur eux. J'avais envie d'en voir certains jouir sur mon décolleté. Humm, un puis deux... Je ne sais plus exactement combien ont jouit sur moi. J'étais pleine de foutre. Certains, préférant s'exciter seuls, prenaient leur pied en regardant la scène.
Entre temps, d'autres hommes sont arrivés dans le cinéma, mais nous avions alors très envie de poursuivre la soirée, ailleurs, avec d'autres personnes. Nous nous sommes donc levés, toujours en silence, et avons quitté le ciné, heureux et amusés, laissant les hommes à leurs fantasmes.