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Qui sommes-nous ? Ce que nous cherchons, ce que nous aimons...

Couple de la région Franche-Comté, petite trentaine, nous nous définissons comme des libertins, non seulement parce que nous fréquentons les clubs libertins et soirées entre couples, mais parce que nous voulons nous affranchir des règles puritaines. Nous aimons l'érotisme, les jeux, les histoires coquines...

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samedi 1 août 2009

Cinéma L'instant X



Récit par ELLE (Cap-d'Agde 2009)


"Ca vous dirait de venir avec nous à la plage naturiste ?" avait-on lancé la veille à nos amants, rencontrés un jour plus tôt à l'Extasia, en les croisant dans les allées du camping.

C'est ainsi que s'était organisée notre virée coquine vers les bords de mer.
Et voilà, nous étions là, en bonne compagnie, sur cette partie de la plage où la température est un peu plus elevée qu'ailleurs, celle où tout devient possible.
Quelle belle après-midi ! Le soleil brûlant était au rendez-vous et la mer nous invitait à des jeux coquins. Après la plage, nous avions prévu de nous rendre tous les quatre dans un cinéma libertin au village naturiste. Cette perspective nous avait tous beaucoup intrigués et émoustillés.

Dans l'eau, je me collais contre JF. Ses grandes mains enserraient ma taille puis glissaient sur mon corps comme celles d'un potier qui façonne son œuvre. Nous avons passé un long moment à nous caresser et à nous embrasser dans l'eau. La sensualité enivrante du contact de la peau dans le milieu aquatique nous aurait fait passer des heures dans la mer. Je nageais de temps à autre vers mon amour qui se régalait visiblement des caresses de K.

De retour sur la plage, la baignade ne nous avait guère rafraîchit.
Il y avait beaucoup de monde autour de nous.
Le corps superbe de JF était chaud, doux et puissant. Je plaquais à nouveau ma peau contre la sienne pour qu'il me caresse. Couchée sur le ventre, je commençais à écarter un peu les cuisses pour qu'il accède à mon intimité. Sa femme à côté de moi semblait un peu intimidée par la situation. Quant à moi, cela m'excitait énormément. La caresse se faisait de plus en plus poussée tandis qu'il me chuchotait des choses indécentes à l'oreille. Mon cœur battait très fort et ma tête commençait à tourner…

Nous avions tous les quatre très envie d'aller plus loin et décidions de nous diriger vers le fameux cinéma.

***

La galerie de port Ambonne était calme à cette heure-ci. Nous ne pouvions alors qu'imaginer ce qui se passait à l'intérieur du cinéma. Y allait-il y avoir du monde ? Des couples ? Une foule d'hommes seuls ? Etait-ce spacieux, confiné…?

Encore nus, la peau chauffée par le soleil, nous entrions dans la salle obscure avec des frissons dans le ventre.
Le contraste entre l'après-midi ensoleillée que nous avions passé et la fraîcheur soudaine de la salle obscure climatisée nous entraînait dans une autre dimension. Il n'y avait personne, juste le film porno qui tournait en boucle.
Il y avait des vrais fauteuils de cinéma qui faisaient face à l'écran, sous lequel un canapé en faux cuir beige nous faisait de l'œil.

Mon homme et K s'installèrent sur les fauteuils, se mettant rapidement très à l'aise et, dans une sorte d'impatience, s'embrassaient déjà à pleine bouche.
Mon attention pour cette scène fut détournée quand JF m'invita sur le canapé. Il m'allongea sur le dos, caressa doucement mon corps de haut en bas et écarta très largement mes cuisses pour pouvoir bien lécher ma chatte. J'adore ça, ça me met totalement en transe. Il me caressait de ses doigts pendant que ma petite chatte salée par la mer lui rendait ses baisers.
Il était au dessus de moi et je me délectais de sa grosse queue lorsque, ne pouvant plus me retenir, la chaleur de l'orgasme m'envahit.

J'eus alors très envie qu'il me prenne. Ce n'est pas le cas avec tous mes amants, mais là, sa douceur, sa fougue et sa manière d'être laissaient présager un très bon moment. Il ne se fit pas prier, je pense qu'il en avait très envie aussi.
Sa queue glissa à l'intérieur de moi de manière délicieuse et enivrante et pendant qu'il s'activait sur moi je pouvais matter mon homme et sa femme qui, en plus du film, avaient devant les yeux une scène "live" qui ne les laissait pas indifférents, se caressant et se dégustant mutuellement. J'entendais mon homme soupirer de plaisir sous les baisers de K, je savais que la situation l'excitait beaucoup.

Je m'aperçus alors qu'un visiteur avait fait son apparition : j'adore être regardée. Le jeune voyeur n'en perdait pas une miette. Il se branlait devant ce triple spectacle et ne tenta presque rien en notre direction pour ne pas risquer de nous voir filer.

Je me mis à quatre pattes sur le canapé, mon amant se cramponna à mes hanches. Il prenait beaucoup de plaisir à me donner de profonds coups de reins devant sa femme et mon homme, tandis que le jeune voyeur, venu se branler au plus près de nous, jouit très rapidement.
Moi, j'avais envie de voir encore la queue de JF. Je voulais le voir jouir sur moi. A genoux sur la moquette, je le suçais avidement jusqu'à ce qu'il finisse par se branler et jouir sur mon corps. Hummm un vrai délice…

Après un instant, chacun retrouva sa moitié. Là, les quatre amants repus, alignés dans les fauteuils regardèrent pendant quelques minutes le film qui passait - comme s'il avait un quelconque interêt - puis, dans un éclat de rire, ils quittèrent le cinéma pour d'autres aventures.

3 commentaires:

  1. Magnifique récit! J'aurais bien voulu être le voyeur;).

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  2. Aurais-je un jour l'occasion de vous croiser au Cap ?
    Encore merci pour vos récits
    Bises libertines
    Denis

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  3. Une belle narration d'une effusion de sexe bien jolie !

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