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Qui sommes-nous ? Ce que nous cherchons, ce que nous aimons...

Couple de la région Franche-Comté, petite trentaine, nous nous définissons comme des libertins, non seulement parce que nous fréquentons les clubs libertins et soirées entre couples, mais parce que nous voulons nous affranchir des règles puritaines. Nous aimons l'érotisme, les jeux, les histoires coquines...

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mercredi 5 août 2009

Le veinard


Récit par IL (Cap d'Agde 2009)


L'histoire se déroule sur la partie libertine de la plage naturiste du Cap d'Agde ("la Baie des Cochons"), lieu où se croisent couples libertins, voyeurs, exhibitionnistes…

Nous avions prévu une après-midi calme à la plage. Nos excès érotiques des jours précédents nous incitaient au repos.

Nous nous étions installés près de l'eau, sur "la Baie des Cochons" avec la ferme intention de nous contenter de matter un peu, lézarder au soleil et nous baigner. Apparemment, nous n'étions pas les seuls dans ce cas puisque, contrairement à l'habitude, il n'y avait précisément pas grand-chose à matter.

La plage se vidait progressivement, l'heure de l'apéro approchant. Nous prenions quelques photos de ELLE pour enrichir notre blog. Notre regard fut attiré par un mouvement de foule, chose qui, en ce lieu unique, laisse présager des spectacles pornographiques naissants. Voyeurs et curieux convergeaient vers l'entrée des dunes.

Pourquoi ne pas suivre le mouvement ? L'ascension de la dune fut rude, le soleil tapait et nos pieds fatigués s'enfonçaient dans le sable. Et là, un spectacle inattendu : rien ! Le comportement moutonnier dont nous avions fait preuve avait, à lui seul, rassembler une foule d'hommes seuls, de couples, tous attirés par la perspective de réjouissances sexuelles.

La situation était amusante. Certains boudaient, vexés de s'être laissés avoir, d'autres souriaient, amusés du qui proquo. C'est donc mon regard souriant qui croisa celui d'une jolie jeune femme blonde, assez ronde, d'une rondeur qui n'était rien d'autre que très appétissante. Une très jolie fille, vraiment. Je me trouvais presque gêné du sourire qu'elle me rendit, détaillant sans pudeur mon corps des yeux. Gêné d'autant plus que ELLE avait foncé devant, sans rien entrevoir de la scène.

Je suivis donc ma belle un peu plus loin dans les dunes, et tout nous confirma que rien de très piquant ne s'y déroulait. Demi-tour, et, au passage, la jolie blonde et son homme, tout sourire, les yeux dans les yeux, et ELLE, qui continuait à foncer. Avant de redescendre vers la plage, j'attrapais ma chérie, pour lui murmurer ce qui venait d'arriver. Je n'en eus pas le temps qu'une voix d'homme s'adressa à nous : "nous allons vous protéger du vent !". C'était le couple en question, qui s'était interposé entre nous et la brise qui soufflait de la mer.

Un temps. Chercher dans les yeux de ma douce un vague indice, savoir si elle avait compris, comprendre ses intentions. Le couple était maintenant tout proche, ma main partit en reconnaissance vers l'épaule de la blonde.

Je soupçonne certains voyeurs d'avoir fait de leur hobby sur la plage libertine un véritable art : certains d'entre eux avaient manifestement compris ce qui allait se passer avant même que nous n'en ayons conscience, ni moi, ni le couple, et encore moins ELLE. Toujours est-il qu'une partie d'entre eux était déjà là quand ma bouche rencontra celle de D., la jolie blonde aussi gironde que souriante.

Nos langues se mêlèrent avec une impatience teintée de douceur, mes mains galopaient déjà sur ses seins généreux et fermes, ELLE nous rejoignait dans le même mouvement. D. attira à elle son homme, S., qui eut un geste de recul. "Je préfère surveiller, aujourd"hui, j'assure la sécurité" dit-il en plaisantant à moitié, les voyeurs formant déjà un cercle autour de nous, émoustillés par la vue de ELLE embrassant à pleine bouche D, tandis que mes lèvres étaient descendues vers les quatre seins ronds des deux amantes.

A peine m'étais-je redressé que D. avait pris en main ma queue, tendue comme un arc malgré l'inconfort de la promiscuité des voyeurs. Elle eut le génie de saisir ma verge avec un appétit retenu par la nécessité d'en laisser l'accès à ELLE. Nos trois corps se frôlaient, s'exploraient des mains et des bouches, les filles s'enlaçaient divinement, revenaient vers moi l'une après l'autre, puis ensemble.

Je ne sais plus très bien laquelle des deux prit l'initiative de s'agenouiller devant moi, mais elle fut rejointe immédiatement par la seconde. D. sembla une seconde impressionnée par la taille que "la bête" avait pris sous ses caresses, puis l'engloutit littéralement. ELLE lécha mes couilles en un massage que j'adore. Un coup d'œil rapide à hauteur d'hommes pour voir S. tout à sa joie d'être l'instigateur de cette scène que je devinais intensément érotique, tandis que certains matteurs me firent l'impression de ressentir pour moi une haine violente : "pourquoi pas moi ?".

Je retournais à mes deux amantes. Ma virilité avait disparu dans leurs bouches avides. Je n'étais plus que plaisir. Me pencher vers elles pour les caresser, leurs cheveux, leurs visages, leurs seins m'était devenu physiquement difficile, entre inconfort de la pente de la dune de sable et incapacité à contrôler mon corps sous le déluge de sensations.

Les filles pompaient ma queue avec une joie visible, l'une se délectant de mes couilles tandis que l'autre pompait mon dard, se relayant, échangeant entre elles des baisers fougueux, partageant ma tige. D. semblait prendre un malin plaisir à m'engloutir jusqu'au fond de sa gorge.

Alentour, certains voyeurs, mal placés, commençaient à s'énerver. "Ne poussez pas, elles ne prennent personne" entendit-on. Au bord de l'orgasme, mes yeux se levèrent et saisirent le regard de l'une des quelques femmes qui observaient la scène.

ELLE prit ma queue dans sa main pour une caresse qu'elle savait capable d'accélérer le mouvement. Il était temps, je commençais à me demander si mes jambes allaient pouvoir me porter jusqu'au bout. J'avais bien envie de rejoindre mes deux suceuses sur le sable, mais je craignais, à juste titre, je pense, de rompre la magie du moment.

D., en amante parfaite, caressait avec juste ce qu'il faut de fermeté et de douceur mes couilles, les deux filles se plaçant de sorte à recevoir toutes deux mon sperme sur la poitrine. Je ne fus pas long à jouir, mais cet orgasme me sembla durer une éternité. J'arrosais les deux filles de ma semence, elles s'embrassant goulument, les yeux rivés sur mon éjaculation.

Bain de mer réparateur, l'occasion de se nettoyer un peu, l'occasion de se présenter aussi. Je ne compris pas bien pourquoi S. me félicita de ma performance, je n'avais été qu'un second rôle heureux.

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