IMPUDEUR A LA PLAGE

Récit par ELLE (Cap-d'Agde 2009)


Enfin la mer ! Après 7 heures de route, un montage de tente sous le cagnard, et encore quelques kilomètres pour l'atteindre, elle est là, devant nous, agitée mais magnifique.

Nous nous installons sur le sable. Il est environ 17 heures et le petit théâtre porno de la Baie des Cochons présente déjà ses œuvres.
Chauds comme la braise, mon homme et moi nous caressons avec insistance en nous étalant la crème solaire. Eh oui ! le premier jour de soleil, il faut toujours bien insister sur les parties sensibles !
Sans doute, la fougue, l'impatience du premier jour, je grimpe sur lui, frotte mon corps sur le sien puis grimpe au-dessus de lui, et m'assoie sur sa bouche. J'adore cette position, je n'y résiste pas.

Après quelques temps à profiter de cette caresse, je me rends compte que beaucoup de monde nous regarde et, me sentant un peu gênée, je m'allonge à nouveau à côté de IL.

Quelques voyeurs restent à proximité, espèrant que ce soit l'entracte.
Je suis en feu.

Un homme, en face de moi, ne me quitte pas des yeux.
Mon chéri, tout en embrassant ma poitrine, me sentant très excitée, me suggère: "Caresse-toi, il te regarde, je sais que tu adores ça."

Ma main descend timidement vers mon entrejambe.
Je vois sa queue se raidir dans sa main tandis que, les yeux dans ses yeux, mes doigts glissent lentement sur ma fente humide. J'aime ce contact purement cérébral avec les voyeurs. C'est un fantasme qui devient réel. C'est totalement indécent, impudique, jubilatoire, et parfois bien plus extrême qu'un contact physique.

Mon homme, qui me connaît par cœur, m'encourage dans cette voie. Tout en continuant à s'occuper de mes seins, il m'embrasse et me dit " Vas-y, branle-toi ma chérie, prends ton pied, tu vois, ils sont de plus en plus nombreux à te matter ."
En effet, ils sont maintenant une dizaine devant nous. Certains assis, d'autres debout, leurs queues raides à la main devant mes cuisses ouvertes.

Je continue à me caresser, en les regardant un à un dans les yeux. Pas trop longtemps tout de même, car sentant la tension ambiante, je ne veux pas que l'un d'entre eux puisse se sentir invité. Je sais que le mur qu'ils forment maintenant continue de s'agrandir, car, de loin, ce genre d'attroupement indique aux autres les perspectives d'une scène torride.

De plus en plus excitée, au bord de l'orgasme, je ne sais plus où je suis, ni vraiment ce que je suis en train de faire, je suis dans un état second.
Je frotte mon clito et mes lèvres de plus en plus fort et de plus en plus vite, dévoilant ainsi la plus intime des pratiques sexuelles. Certains ne tenant plus, déversent leur sperme chaud sur le sable.
Je finis par jouir de mes caresses, blottie contre mon homme, me cachant un instant contre son torse, n'osant pas affronter de suite la réalité de ce qui vient de se dérouler.

Fier et amusé, mon amour me félicite pour ma première performance de l'été sur la plage, performance qui donnera d'emblée le ton de nos vacances passées au Cap.